Elle sommeille en moi, comme un mauvais rêve
Qui attend la nuit pour se mettre en scène
Sur les planches usées d’un théâtre obscène
Où se joue, ma mélancolie sans trêve.
Un cauchemar, dans l’inconscient qui s’élève,
Règne sur mon insomnie et mes peines,
Dans le vaste empire semé de gangrène
Qui ronge sauvagement chaque espérance brève.
Elle se pare de mes larmes fraîchement versées,
S’habille élégamment de mes complaintes
Puis se coiffe soigneusement de mes craintes
Et s’en va danser au bal de mes regrets.
Applaudie par les ombres de mon passé
Elle expose son œuvre inspirée de feintes
Qui ont bordé ma vie avec étreinte
Et l’abîme pour un peu plus m’humilier.
Je vois de loin ma triste fin qui surplombe
Le cimetière d’étoiles, venant recouvrir
Mon esprit mort de n’avoir pu dormir
À son charme malsain toujours, je succombe.
Ne subsiste au petit jour qu’une tombe,
Sur laquelle on a gravé un sourire
Qui s’effondre lorsque viennent se recueillir
Sur elles d’autres sanglots en hécatombe.
Qui attend la nuit pour se mettre en scène
Sur les planches usées d’un théâtre obscène
Où se joue, ma mélancolie sans trêve.
Un cauchemar, dans l’inconscient qui s’élève,
Règne sur mon insomnie et mes peines,
Dans le vaste empire semé de gangrène
Qui ronge sauvagement chaque espérance brève.
Elle se pare de mes larmes fraîchement versées,
S’habille élégamment de mes complaintes
Puis se coiffe soigneusement de mes craintes
Et s’en va danser au bal de mes regrets.
Applaudie par les ombres de mon passé
Elle expose son œuvre inspirée de feintes
Qui ont bordé ma vie avec étreinte
Et l’abîme pour un peu plus m’humilier.
Je vois de loin ma triste fin qui surplombe
Le cimetière d’étoiles, venant recouvrir
Mon esprit mort de n’avoir pu dormir
À son charme malsain toujours, je succombe.
Ne subsiste au petit jour qu’une tombe,
Sur laquelle on a gravé un sourire
Qui s’effondre lorsque viennent se recueillir
Sur elles d’autres sanglots en hécatombe.
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